Extrait :

Coworking, ou en français « espace de travail collaboratif et partagé » ? En clair, un espace de bureaux où viennent s’installer des travailleurs nomades, pour la plupart à leur compte. « C’est une communauté d’entrepreneurs », résume Ludwig Ferren, président de L’Étable Cowork, espace ouvert l’an dernier. Pour attirer de nouveaux abonnés, L’Étable cowork organisait mardi des portes ouvertes. Parmi les curieux, Indra et Henk, un couple venu des Pays-Bas. Ils se disent « contents de retrouver à Avignon » ce concept répandu dans leur pays. « Après la grande crise de 2008, beaucoup de gens sont devenus indépendants parce qu’ils ne trouvaient pas d’emploi », raconte Henk. Les espaces de coworking ont alors permis de « ne pas travailler seul à la maison et de partager ses projets ». On retrouve ce fonctionnement à L’Étable. Celui qui a besoin de conseils, en retouche d’image par exemple, n’a qu’à les demander à ses voisins ou au réseau des abonnés.

« Quand j’étais étudiant, j’allais toujours travailler à la bibliothèque universitaire, poursuit Ludwig Ferren. Ce que nous faisons, c’est comme une BU pour les entrepreneurs… mais en payant. »

Il faut en effet s’abonner pour profiter des services de L’Étable : bureaux, réseau de contacts et entraide informelle. Le concept du coworking progresse lentement chez les indépendants, souvent habitués à travailler en complète autonomie. Mais L’Étable cowork dispose d’un atout de taille : à Avignon, elle est voisine de palier avec les accélérateurs de jeunes entreprises de French Tech Culture et du Crédit Agricole. C’est l’une des raisons que cite Maurits Montañez, de l’éditeur numérique mexicain Manuvo, pour son implantation dans les bureaux avignonnais de L’Étable. Manuvo est un exemple, parmi d’autres, de la façon dont L’Étable espère devenir un pôle majeur de la vie économique vauclusienne.

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